La création des campus des métiers et qualifications (CMQ) en 2013 répondait à la nécessité de construire, sur un territoire donné, des parcours de formation mobilisant aussi bien l’enseignement professionnel, l’apprentissage, la formation continue et l’enseignement supérieur. Les CMQ devaient regrouper en un même lieu ou dans un même réseau les différents acteurs de la formation professionnelle initiale et continue. Depuis leur création, le succès de quelques campus ne saurait, aujourd’hui, masquer les lacunes du dispositif en termes de gouvernance, de financement, de réalité des partenariats noués et d’efficacité, pour les élèves, des actions menées. Pourtant, les mérites du dispositif sont réels. Les CMQ ont notamment permis de mettre en relation des acteurs qui souvent s’ignoraient. La mise en réseau d’acteurs et d’institutions de l’enseignement et de la formation professionnels constitue de toute évidence un atout des CMQ. La mutualisation des espaces des plateaux techniques, la présence d’internats qui permettent la fluidité des mobilités géographiques, ou encore la coexistence, au sein des campus, de lieux de formation, d’incubation, de recherche et de développement constituent des atouts réels qu’il convient de renforcer pour améliorer les parcours des élèves. Il faut que les CMQ deviennent de véritables lieux de vie et de formation de pointe pour les élèves de la voie professionnelle. Pour cela, il convient de substituer à la logique quantitative qui a prévalu jusqu’à présent, une logique qualitative fondée à la fois sur une professionnalisation de tous les acteurs et une démarche qualité explicite. Pour cela, il faut rationaliser la carte des CMQ, en veillant à mieux impliquer le monde économique ; encadrer le rôle des directeurs opérationnels (DO) ; resserrer le lien avec la formation professionnelle et avec l’enseignement supérieur mais aussi créer des lieux de vie collective à travers des équipements sportifs et des internats.
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Cuba, à distance
Certains se rendent compte qu’ils ne sont plus tout jeunes lorsque leurs enfants entrent à l’école. En ce qui me concerne, ça ne m’a pas fait cet effet. C’est plutôt en succombant récemment à l’instinct grégaire que j’ai dû me faire une raison. Dernièrement, j’ai en effet vécu avec ma douce un voyage de groupe à La Havane. Ce voyage a évidemment fait l’effet d’un coup de tonnerre chez nos amis, puisque nous avons toujours été de fervents défenseurs du voyage à l’arrache (le genre de voyage où l’on prend juste un vol et où l’on se débrouille une fois sur place). Autant dire que le voyage de groupe diffère quelque peu de notre routine de voyageur. Nous nous en sommes parfois mordus les doigts (je n’oublierai jamais cette journée où nous nous sommes perdus au beau milieu de la jungle, et avons dû y dormir sans matériel de camping), mais cela ne nous a jamais vraiment découragés. Au contraire, ces menus désagréments font tout le sel de l’aventure. Et puis, mon épouse et moi avons toujours détesté suivre le troupeau des vacanciers. Le fait qu’on puisse trottiner derrière un guide qui mène un groupe avec un petit drapeau nous a toujours atterré. Et soyons clair : cela nous atterre encore. Mais il y a quelques mois, en recherchant de nouvelles idées vacances sur des sites de voyage, nous sommes tombés par hasard sur une agence organisant des voyages de groupe quelque peu différents. C’est-à-dire que ceux-là proposaient de nombreuses plages de temps libre, où l’on pouvait organiser son séjour comme on l’entendait. La formule nous a d’emblée séduits, et en dépit de quelques doutes, nous avons fini par craquer. Et cela valait franchement le coup : avec ce genre de formule, on peut réellement avoir les avantages du voyage en solo sans avoir à endurer les contraintes ! Et si j’y suis allé avec beaucoup de doutes, j’ai vraiment aimé l’expérience. Il est même vraisemblable que pour notre prochain voyage, nous partions de la même façon. Voilà le lien vers l’agence qui a organisé notre voyage à La Havane, si vous ne connaissiez pas la formule. Plus d’information est disponible sur le site de l’organisateur du voyage à Cuba. Suivez le lien.
Les fils du Roi d’Arabie
Deux fils de l’ancien roi Abdallah d’Arabie saoudite arrêtés début novembre pour des faits présumés de corruption ont été libérés après un accord financier avec le gouvernement, a-t-on appris jeudi de source autorisée à Ryad. Il s’agit du prince Mechal ben Abdallah et du prince Faiçal ben Abdallah, a-t-on précisé. Aucun détail n’a pu être obtenu sur les modalités de l’arrangement. Leur libération intervient quelques jours après celle de 23 autres personnalités détenues au Ritz-Carlton Hotel de Ryad. Au total, quelque 200 princes, ministres ou hommes d’affaires ont été arrêtés début novembre et consignés dans l’hôtel de luxe lors d’une spectaculaire opération anti-corruption supervisée par le prince héritier, Mohamed ben Salman. Les analystes ont vu dans cette rafle un moyen pour le prince Salman de consolider son pouvoir, après avoir récupéré cet été le titre d’héritier du trône du roi Salman, son père, aux dépens de son cousin Mohamed ben Nayef. Le plus puissant des fils du défunt roi Abdallah, l’ancien chef de la Garde nationale Miteb ben Abdallah, a été relâché le mois dernier après avoir accepté de verser au gouvernement plus d’un milliard de dollars. Les autorités saoudiennes soulignent que ces règlements à l’amiable ne sont pas un chantage ou une extorsion, mais une obligation de rembourser l’argent détourné et amassé illégalement au fil des années.
Se faire les airs
La semaine dernière, j’ai pratiqué un stage de pilotage d’avion à Montpellier. Je ne m’y étais encore jamais essayé, et je comprends mieux pourquoi tant de personnes sont fans de cette activité : les sensations qu’on peut avoir dans un biplace sont franchement sympathiques. On est tellement habitués aux Airbus qu’on pourrait croire que c’est le calme plat là-haut. Mais aux commandes d’un petit appareil, les sensations sont clairement là au moindre coup de vent ! Et je pense que cette image peut tout à fait s’appliquer à l’univers de l’entreprise. Dès lors qu’on travaille dans une grosse enseigne, on a en effet tendance à perdre de vue la base. Tenez, prenez l’effondrement d’Altice, qui a connu une débâcle monstrueuse sur les marchés depuis l’été. Les abonnés de SFR partent massivement depuis l’arrivée de Free, et ce n’est, je pense, que le commencement. Patrick Drahi a beau promettre que SFR va se recentrer sur la satisfaction client, Altice n’est pas prête de rembourser sa dette de 50 milliards ! SFR a pas mal énervé ses abonnés en leur imposant des options payantes, et je serais curieux de savoir si la baisse du nombre d’abonnés ne s’est pas accélérée depuis cet été… En voulant rassurer les marchés, Drahi a dit une chose très intéressante : qu’ils avaient fait l’impasse sur les petits détails. Si ce constat vient tardivement, il témoigne bien du fait que les grandes entreprises oublient généralement la base, ces fameux détails. A l’évidence, les managers qui ont eu l’idée d’imposer de force une chaîne payante à leurs clients fument la moquette. Même constat pour les banques physiques qui vous engagent à prendre des options sans intérêt pour obtenir un prêt, et qui se plaignent ensuite que les clients filent tout droit vers les banques en ligne… Ces grandes entreprises, en se déconnectant du réel, gâchent leur propre potentiel, et par conséquent leurs perspectives d’avenir ! Au passage, si vous en avez la possibilité, je vous recommande chaudement le pilotage d’avion. Vous pouvez d’ailleurs voir le site où j’ai déniché mon vol. Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du site sur ce de vol en avion à Montpellier qui est très bien élaboré sur ce thème.
Contenir et réduire la dette écologique
Les concepts de dette et de déficit écologiques font l’objet de nombreuses critiques et comportent des faiblesses intrinsèques, les observations n’en montrent pas moins la dégradation des écosystèmes et l’épuisement des ressources naturelles. Les instruments qui mesurent les activités humaines (notamment le PIB) sont muets sur les prélèvements effectués sur la nature. Ils sont donc incapables de rendre compte de nos stocks et du caractère insoutenable de nos modes de développement. Les économistes et statisticiens travaillent à remédier à cette lacune. Plusieurs approches sont développées. xL’une consiste à essayer d’intégrer dans les agrégats de la comptabilité nationale les effets de la dégradation (ou de l’amélioration) de l’environnement. Le PIB vert se calcule en retirant du PIB la consommation de capital naturel. Mais cet outil est contesté du fait de la difficulté, voire de l’impossibilité, de fixer un prix de cette consommation et très peu de pays ont affiché clairement la volonté de calculer des agrégats corrigés dans le cadre de leur comptabilité nationale. xUne autre approche cherche à connaître les flux physiques de l’économie de la même manière que sont connus ses flux monétaires. Il s’agit de la méthode des comptes de flux de matière. Cette méthode, dont la mise en œuvre est à ses débuts, vise à connaître la quantité de ressources naturelles dépensées par l’économie et les déchets et émissions de polluants qu’elle produit par secteur d’activité et à mettre en évidence la manière dont les différentes activités économiques s’insèrent dans les grands cycles naturels (cycle du carbone, de l’azote, de l’eau…). Elle ne permet toutefois pas de faire des rapprochements aisés avec les variables économiques incluses dans la comptabilité nationale classique. x(National Accounting Matrix including Environmental Accounts (NAMEA) est un outil pour relier activités économiques et pressions environnementales. Un compte de pressions par branche d’activités, selon une nomenclature compatible avec celle utilisée pour les comptes nationaux, permet de rapprocher le tableau des entrées-sorties (TES) de la comptabilité nationale d’un inventaire de pressions environnementales exercées. Plusieurs pays européens et Eurostat développent l’utilisation de cet instrument.
L’art de cuisiner
La semaine dernière, j’ai suivi un cours de cuisine à Valence. Ca ne vous paraît pas extraordinaire ? Alors c’est que vous ne me connaissez pas. Parce qu’il y a encore un an, la probabilité que je mette un pied en cuisine était aussi mince que le programme électoral de Donald Trump. Je crois que toute ma vie, j’ai détesté tout ce qui avait trait à la cuisine (sauf le fait de manger, évidemment !). Du coup, je laissais ce domaine à mon épouse. D’un commun accord, j’entend. Parce qu’elle avait bien vu que quand j’entrais dans une cuisine, j’étais comme un gosse en couche-culotte devant faire un puzzle de cinq cents pièces : complètement largué ! Toutes les fois où ma chère et tendre m’avait demandé d’être son assistant, elle avait été impressionné par ma capacité à faire exactement l’inverse de ce qu’il fallait faire, par mon absence totale de logique et de connaissances dans le domaine. En tout cas, il est clair que le fait de cuisiner me paraissait être un parcours du combattant. Un parcours à faire alors qu’on est unijambiste et manchot. Mais la vie est parfois mystérieuses, et il y a quelques mois, l’envie de cuisiner m’est venue. Comme une épiphanie. Un jour, donc, j’ai décidé de préparer le repas du soir pour ma famille. Oh, rien de bien difficile, pour commencer : des lasagnes. Mais c’était apparemment déjà trop. C’était tellement raté que mon plat préparé avec amour et une cuisson beaucoup trop longue a fini à la poubelle. Mais j’ai décidé de m’accrocher, et une semaine plus tard, j’ai recommencé. Ma femme a bien tenté de tuer dans l’oeuf ce goût pour la cuisine, sous le ridicule prétexte que mes plats étaient atroces, mais je me suis obstiné. Et lentement, je me suis perfectionné. Trop lentement au goût de ma femme, évidemment, qui a fini par m’offrir ce cours de cuisine à Valence. Je n’y suis peut-être pas devenu un cuisinier hors pair, mais je suis aussi fier qu’un enfant à qui on aurait offert un sac de billes ! Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du blog sur cette activité de ce atelier de cuisine à Valence qui est très bien fait sur le sujet.
Consommation d’amphétamines
L’amphétamine et la méthamphétamine sont deux stimulants apparentés consommés en Europe, bien que l’amphétamine soit beaucoup plus consommée. La consommation de méthamphétamine est historiquement limitée à la République tchèque et, plus récemment, à la Slovaquie, même si ces dernières années ont vu des augmentations de consommation dans d’autres pays. Dans certaines séries de données, il n’est pas possible de distinguer ces deux substances; dans pareils cas, le terme générique d’amphétamines est utilisé. Les deux substances se prennent par voie orale ou nasale et, dans quelques pays, leur injection est courante chez les usagers problématiques. La méthamphétamine peut aussi être fumée, mais cette voie d’administration n’est pas fréquemment signalée en Europe. Selon les estimations, 12,5 millions d’adultes européens (âgés de 15 à 64 ans), soit 3,8 % de cette tranche d’âge, auraient déjà consommé des amphétamines à un moment ou l’autre de leur vie. Il ressort des dernières données relatives à la consommation d’amphétamines dans la tranche d’âge où la prévalence de ces drogues est la plus forte que 1,3 million (1,1 %) de jeunes adultes (de 15 à 34 ans) auraient consommé des amphétamines au cours de l’année écoulée, les dernières estimations nationales de la prévalence s’échelonnant de 0,1 % à Chypre, au Portugal et en Roumanie à 3,1 % aux Pays-Bas. Les données disponibles révèlent que, depuis l’année 2000 environ, la plupart des pays européens font état d’une situation relativement stable en ce qui concerne les tendances en matière de consommation. Parmi les pays qui ont réalisé de nouvelles enquêtes depuis 2014 et qui ont communiqué des intervalles de confiance, deux ont signalé des estimations plus élevées par rapport à celles de l’enquête comparable précédente, dix, une tendance stable et deux, des estimations plus faibles. Une analyse statistique des tendances en matière de prévalence des amphétamines au cours de l’année écoulée chez les jeunes adultes ne peut être faite que pour un petit nombre de pays. En Espagne, en Lettonie et au Royaume- Uni, des tendances à la baisse durables peuvent s’observer. En revanche, la Finlande connaît une augmentation de la prévalence depuis 2000. Selon l’analyse des eaux usées municipales effectuée en 2016, les charges de masse d’amphétamines variaient considérablement en Europe, les niveaux les plus élevés ayant été signalés dans des villes du Nord de l’Europe, tandis que des niveaux bien inférieurs ont été décelés dans des villes du Sud. Parmi les 32 villes disposant de données pour 2015 et 2016, 13 ont signalé une augmentation, neuf, une situation stable et dix, une diminution. Dans l’ensemble, l’évolution des données de 2011 à 2016 indique des tendances relativement stables pour l’amphétamine. La consommation de méthamphétamine, généralement faible et traditionnellement concentrée en République tchèque et en Slovaquie, semble désormais avoir atteint l’Est de l’Allemagne et le Nord de l’Europe, particulièrement des villes de Finlande. En 2015 et 2016, parmi les 30 villes disposant de données sur la méthamphétamine présente dans les eaux usées, 13 ont signalé une augmentation, dix, une situation stable et sept, une diminution.
Se faire une cave à vin
4 choses à considérer avant d’installer une conception de stockage de vin à la maison La cave à vin est l’une des meilleures installations pour un homme de luxe. Cependant, chaque amateur de vin doit tenir compte de ces choses avant d’installer la cave à vin dans ses maisons. Juste deux verres de vin peut être une bonne chose pour commencer une conversation. Et ça se passe si vous avez une cave à vin dans votre maison. Une cave à vin est un lieu qui peut être une question de prix, un point d’appui du rassemblement social et, parfois, la question de l’envie. Par conséquent, une cave à vin, ou plutôt la cave à vin design, est nécessaire pour rendre la maison élégante et les propriétaires intelligents. L’installation de la salle des vins à l’intérieur d’une maison n’est pas si redoutable que les gens réfléchissent. Qu’est-ce qu’un design de stockage de vin a besoin? Eh bien, il n’a besoin que d’un pré-plan et d’une bonne connaissance. Se connecter à n’importe quel designer de cave de votre ville peut être fructueux. Cependant, le ramassage de la bonne cave est important. Points à considérer avant d’installer une conception de stockage de vin à la maison L’installation d’une cave à vin n’est qu’une passion. L’amour pour le vin et les créateurs de cave appropriés sont nécessaires pour l’avoir. Voici le guide pour créer le design de la cave dans votre maison. * Considérez le but de la cave design. Votre cave à vin peut être un lieu d’affichage des vinos coûteux pour les visiteurs. Les vins sont aussi délicats qu’une fleur. Par conséquent, parler à la main depuis longtemps est une menace pour eux. D’autre part, lorsque vous pensez présenter votre visiteur avec votre collection de vin; vous avez besoin d’une cave à vin à coup sûr. En plus d’être un chef-d’œuvre spectaculaire, vous pouvez collecter les bouteilles de vin dans une cave pour votre passion. Eh bien, c’est l’une des passions du debonair en Australie. Par conséquent, il est essentiel d’avoir la construction de la salle des vins pour avoir le meilleur toast à chaque fois. * Emplacement et échelle Vous devez choisir un endroit pour installer la cave. Cependant, choisir un lieu pour la cave n’est pas suffisant. Vous avez besoin d’une feuille de route complète, où installer l’unité de refroidissement ou le contrôleur humide. Pour obtenir la cave parfaite, vous avez besoin d’une mesure parfaite. Par conséquent, vous devez appeler l’un des meilleurs dessins professionnels de la cave à vin dans votre ville. Considérez la taille de l’équipement en fonction de la taille de votre cave. Le bon designer vous aidera à choisir le bon endroit et l’espace de la cave. * Choisissez un style appropriéLe style est tout. Il n’y a aucune règle rigide pour rendre le design à la mode pour saisir l’attention du visiteur. Même le style vintage, style traditionnel de la cave à vin est en demande ces jours-ci en Australie. Par conséquent, vous pouvez choisir un style de cave traditionnel, tendance et personnalisé. Une autre chose de base tout en choisissant le style de cave est le style de maison. Assurez-vous que la cave est adaptée à votre style de maison. Dans toute confusion, demandez à votre designer de cave d’ouvrir une solution. * Budget Consider le budget est l’objectif principal de toute installation. Par conséquent, lors de l’installation d’une cave à vin dans votre maison, regardez votre budget, avant d’appeler les experts. Si c’est votre première étape, il est probable que vous n’avez aucune idée du budget. Dans ce cas, faites une recherche sur le budget de l’appelant et définissez un budget approximatif. En outre, demander aux designers de cave est une meilleure option à choisir. Si vous estimez que l’installation d’un design de stockage de vin est un besoin urgent d’avoir un meilleur toast, vous devez tenir compte de tous ces points mentionnés avant d’appeler un concepteur. Alors, prenez tout cela dans un compte et lancez le projet bientôt. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de ce cours d’oenologie.
L’éducation prioritaire à la loupe
Il n’est pas facile de procéder à l’évaluation de l’éducation prioritaire. Celle-ci est en effet rendue difficile par plusieurs problèmes, d’abord par la variabilité des dispositifs (ZEP, RAR, RRS, CLAIR, ECLAIR, REP+…), peu propices à un suivi, et souvent flous, avec des moyens qui ne suivent pas toujours. Puis, comme dans toute évaluation, comparer les résultats des élèves de l’éducation prioritaire à ce qu’ils auraient été sans les dispositifs successifs supposés avoir été mis en place est difficile, et ne peut se faire qu’aux prix de certaines hypothèses plus ou moins convaincantes. Ensuite, le fait même de labelliser un établissement relevant de l’éducation prioritaire est susceptible d’avoir des effets sur sa composition. Face au stigmate « éducation prioritaire », les familles les plus favorisées mettraient ainsi en place des stratégies d’évitement. De même le corps professoral est susceptible d’évoluer, notamment au profit des professeurs les moins expérimentés. C’est ce qui explique les politiques visant à limiter le turnover des équipes par des actions sur les primes et la bonification de points (pour une future mutation). Les différentes études quantitatives qui ont essayé de contourner ces différents problèmes concluent au mieux à un effet moyen nul sur les résultats scolaires et l’orientation des élèves. Le bilan est sans doute nuancé, du côté des résultats des élèves comme du climat scolaire, les établissements les plus ségrégués offrant moins d’opportunités d’apprentissage, avec une réduction des attentes des enseignants, et des résultats qui sont identifiés depuis longtemps : « On s’aperçoit alors qu’un enfant d’ouvrier en ZEP obtient un score inférieur à un enfant d’ouvrier hors ZEP. Ce constat montre que la concentration de publics « défavorisés » diminue encore leurs chances de réussite. Il s’agit là de l’effet « ghetto » que tout un chacun pressent. En effet, si la carte des ZEP mérite des ajustements à la marge, elle recouvre bien, en majorité, des lieux où se concentrent les difficultés.» (Rapport Simon-Moisan 1997). Bref, ces zones d’éducation prioritaire ne sont en aucun cas une panacée.
La rénovation technologique
Les principes du repositionnement de la voie technologique ayant été posés dans deux séries à fort effectif (tertiaire, sanitaire et sociale), les autres séries technologiques ont fait elles aussi l’objet au cours de la décennie d’intenses réflexions, en particulier la série STI dont il apparaissait nécessaire de renforcer l’attractivité en la rendant plus lisible et en permettant aux bacheliers technologiques industriels de diversifier leurs poursuites d’études dans le supérieur. Les différents acteurs (DGESCO, inspection générale de l’éducation nationale et organisations syndicales) ne sont pas parvenus à dégager une proposition cohérente. C’est à l’occasion de la réflexion engagée à partir de 2008 sur la réforme du lycée d’enseignement général et technologique que la question de la place et du rôle des séries technologiques s’est de nouveau posée. En mai 2008, le recteur Jean-Paul de Gaudemar, ancien directeur de l’enseignement scolaire, est chargé par le ministre de l’éducation nationale, Xavier Darcos, d’une mission sur « La réforme du lycée d’enseignement général et technologique ». Le projet présenté à l’automne 2008 prévoit une restructuration complète des deux voies autour d’un tronc commun, de modules exploratoires et de modules d’accompagnement. En outre, l’année scolaire serait composée de deux semestres avec la possibilité pour les élèves de changer de modules en cours d’année. La proposition, qui visait à mettre fin à la prééminence de la série S du baccalauréat général et à ouvrir la possibilité aux lycéens d’avoir un parcours plus flexible et plus adapté à leur souhaits de poursuite d’études (en découvrant le droit par exemple), a fait l’objet de vives discussions : sur la présence ou non de certaines disciplines dans le tronc commun ; sur la difficulté d’offrir une palette de modules suffisamment large dans tous les établissements ; sur la limitation du nombre d’heures hebdomadaires de cours de l’élève à 27 heures (au lieu de 28 à 35 heures suivant les séries et en fonction des options) avec des enjeux de postes d’enseignants jugés cruciaux par les organisations syndicales. Le 15 décembre 2008, le ministre, confronté à un fort mouvement de contestation, retire ce projet. En janvier 2009, le directeur de l’Institut d’études politiques de Paris, Richard Descoings, est chargé de reprendre le dossier en associant plus largement les acteurs concernés (en particulier les lycéens) à l’élaboration d’une proposition. Par ailleurs, une mission parlementaire conduite par Benoist Apparu rend un rapport sur le sujet en mai 2009. Le ministre de l’éducation nationale Luc Chatel présente en janvier 2010 la réforme du lycée d’enseignement général et technologique (LEGT) pour une application à la classe de seconde à la rentrée suivante. La réforme du lycée reprend peu ou prou les propositions inspirées des rapports publiés depuis le début de la décennie 2000, mais, contrairement à ce qu’aurait impliqué une réforme plus structurelle du lycée telle que tracée notamment dans le projet initial de 2008, elle n’entraîne pas une réforme générale de la voie technologique. Elle se traduit plutôt par une application à cette voie des dispositions d’ensemble de la réforme du LEGT, par une poursuite du processus de rénovation, articulée à cette réforme, déjà entrepris en 2005 et 2007 pour la filière tertiaire et médicosociale ; elle établit le contexte de la rénovation attendue des séries industrielles et science de laboratoire.