Une gamezone d’avion de chasse

Global Star a invité GameZone à se lancer tôt dans la construction du jeu, et bien qu’il reste encore du travail à faire avant la sortie du programme, il y en avait assez pour avoir une idée solide du programme.  Tout d’abord, il convient de noter que s’il y avait un manuel avec ce jeu, il n’était pas accessible via le matériel téléchargé. Il était donc nécessaire de deviner les commandes. Cependant, à son crédit, Global Star a vraiment rendu cette simulation de vol de combat accessible aux joueurs. Les éléments de contrôle (un stick Saitek Cyborg evo) étaient tous des joystick contenus et très simples à utiliser.  Pour revenir en arrière, l’histoire de Jetfighter 5 a été attaquée par une coalition sino-russe dirigée par un SuperCarrier qui lance des MiG-42, des MiG-44 et un nouvel avion, le S-37. Cependant, les forces américaines sont prêtes à contrer le F-16 Fighting Falcon, le Joint Strike Fighter et le F-22 Raptor.  L’objectif est simple: empêcher l’ennemi de prendre pied sur la côte ouest. Les caractéristiques du jeu incluent plus de 40 000 miles carrés de terrain texturé, quatre fois le territoire de Jetfighter 3 et plus de 180 objets différents pouvant être détruits au cours de la bataille aérienne. Mais ne pensez pas que ce soit simplement un jeu où vous utilisez la zone tridimensionnelle non obstruée du bleu sauvage. Jetfighter 5 permet aux joueurs de redescendre sur le pont, en passant sous les ponts ou en esquivant les tours de lignes à haute tension. De vraies villes, telles que San Francisco et Oakland, apparaissent dans ce jeu.  Le téléchargement en avant-première était un test multijoueur, mais le fait de se connecter avec des personnes en ligne était une situation critique, la plupart du temps ratée. Mais le jeu comportait 5 scénarios, et chacun pouvait choisir le nombre d’ennemis rencontrés et le nombre de vagues dans lesquelles ils allaient attaquer, ainsi que le nombre de matchs amicaux.  Une fois que le Raptor a été pris comme avion, il était temps de l’armer pour la bataille. En plus de son arme, les joueurs peuvent également choisir le type de missile à placer sur le chasseur – qui comprend des latéraux, des non-conformistes, l’AIM-120 Amraam et le MK-82 Bomb. Vous pouvez choisir votre arme pour la bataille à laquelle vous participez.  Il n’y avait pas de décollage ni d’atterrissage requis. Une fois qu’un scénario a été choisi, l’action était chargée et les joueurs étaient dans le cockpit de ces chasseurs aériens mortels, hurlant, cherchant un combat.  Le radar a permis d’identifier les forces ennemies. Les angles de caméra permettent aux joueurs de regarder autour du cockpit et le chapeau sur le joystick permet une vue panoramique depuis le siège du pilote. Il était également facile de basculer entre le point de vue du pilote et un angle extérieur pour observer l’avion. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste du vol en avion de chasse.

Bricoler la norme du pouvoir d’agir des patients pour maintenir l’idéal-type du patient autonome en rusant

A l’idée de bricolage, il est possible de rajouter celle de ruse comme stratégie de coping face au refus éventuel des patients de se voir administrer des soins. J’emprunte la notion de ruse telle qu’utilisée par Hennion et ses collègues (2012) pour rendre compte de leur ethnographie de la relation de soins à domicile. S’imprégnant des cadres de pensée goffmaniens (en particulier de son usage de la fiction, 1973) et ceux de Paul Ricoeur sur le récit (1983), les auteurs envisagent la scène du soin à domicile comme porteuse d’un paradoxe fictionnel : « c’est justement pour préserver malgré tout une autonomie dont le sens même s’effrite et pour assurer une protection dont la personne ne voit plus forcément elle-même l’opportunité que, sur le tas, selon les problèmes concrets à résoudre en situation, il faut empiéter sur l’autonomie ou il faut accepter certaines prises de risque pour arriver à « sauver » l’essentiel, c’est-à-dire à maintenir une forme possible d’autonomie et de protection compte tenu de l’état des choses » (Hennion et al., 2012 : p. 329). Ces prises de risques, les auteurs leur donnent un nom contribuant à leur reconnaissance et leur valorisation : la ruse, «vue non pas comme une tromperie, mais comme un art du faire faire » (p. 326), voire du faire avec. C’est de cela dont il s’agit ici : un ensemble de dix ruses6 logées dans des micropratiques de soins permettant de maintenir l’idéal-type du patient autonome et ce faisant l’amenant à faire et à coopérer : 1. Stimuler les patients pour maintenir leurs capacités ; 2. Faire de l’humour pour instaurer un climat de confiance favorable à la coopération ; 3. Utiliser la communication non-verbale pour interagir avec les patients ; 4. Savoir lire entre les lignes grâce à l’observation pour favoriser le faire faire ; 5. Détourner les patients de leurs obsessions afin de parvenir à un échange « normal » ; 6. Faire intervenir la famille pour obtenir la coopération du patient ; 7. Avoir recours à la figure d’autorité du médecin pour contrer la famille au service des intérêts du patient ; 8. Argumenter vis-à-vis de la famille pour préserver la volonté du patient ; 9. Tempérer pour faciliter la coopération des patients ; 10. Surveiller / forcer pour sauver les capacités restantes et préserver la sécurité du personnel de soin.