Comme Pepe Boygton

Quand mes amis m’ont annoncé en quoi consistait mon cadeau, j’ai explosé de rire. Je n’y croyais pas. J’avais entre les mains un bon pour un combat aérien. Le descriptif, rédigé par mes amis, n’était pas très explicite, et mes amis attendaient mes questions avec un grand sourire. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une expérience sur simulateur, et c’était déjà énorme. Mais je n’y étais pas du tout. Il s’agissait d’un combat aérien, à bord d’un vrai appareil, et dont j’allais être le pilote de chasse !! J’ai pris rendez-vous moins de deux semaines après avoir reçu le bon. Il faut dire que j’en rêvais en permanence. J’avais réinstallé Red Baron sur mon ordinateur, histoire de me mettre dans l’ambiance et de me familiariser avec le décor. Le jour J, mes amis m’ont accompagné à Saint Estèphe (près de Bordeaux), où nous avons rejoint l’aérodrome. L’équipe, composée de pilotes de chasse, nous a reçus avec convivialité, et j’ai découvert mon futur adversaire : un gars comme moi qui n’avait jamais piloté, et à qui l’on avait offert cette expérience pour son enterrement de vie de garçon. Je voyais bien qu’il était aussi nerveux que moi. Les pilotes nous ont expliqué les bases, comment manoeuvrer nos appareils lors des combats aériens. Tandis que les pilotes nous présentaient les règles, je regardais souvent mon adversaire, et un sourire idiot barrait notre visage. Nous étions aussi heureux que nerveux, je crois. Mes amis et moi jouons souvent au paint ball, mais l’expérience était ici d’un tout autre niveau. J’allais prendre place à bord d’un vrai biplace, et j’allais non seulement le piloter, mais je devrais également tirer sur l’appareil ennemi avec une visée laser ! Nous avons fait une petite pause le temps de déjeuner avec l’équipe, puis nous nous sommes rendus sur le tarmac pour découvrir les avions : deux petits biplaces qui nous ont accueillis avec un grand sourire, avec leurs dents de requins peintes sur le nez de l’appareil. Impossible d’expliquer ce qu’on éprouve lorsqu’on prend place à l’avant du cockpit, tandis que le pilote professionnel prend place à l’arrière. C’est trop énorme. On se retrouve seul à l’avant, face aux différents instruments de bord, manettes en main. L’autre appareil a pris son envol, et notre appareil a suivi quelques secondes plus tard. Mon guide a pris en charge le décollage, mais m’a ensuite annoncé que j’étais seul maître à bord. C’est parti pour deux vols de 60 min ! Les vols sont découpés en plusieurs missions, histoire de varier les plaisirs. Mon ennemi file avec agilité dans le ciel pour éviter de se retrouver dans mon viseur, mais je finis par l’atteindre après quelques minutes de manoeuvres. Shoot ! Ma cible touchée commence à dégager de la fumée. Puis on inverse les rôles, et le chasseur devient chassé. Mon expérience des jeux de simulateurs de vol ne m’est d’aucune utilité : piloter un avion virtuel n’a vraiment rien à voir avec ça ! Les amis, vous êtes déments. Mais je vous adore. Merci à vous pour cette journée inoubliable. Pour plus d’informations, allez sur le site de ce de combat aérien et trouvez toutes les informations.