La semaine dernière, j’ai suivi un cours de cuisine à Valence. Ca ne vous paraît pas extraordinaire ? Alors c’est que vous ne me connaissez pas. Parce qu’il y a encore un an, la probabilité que je mette un pied en cuisine était aussi mince que le programme électoral de Donald Trump. Je crois que toute ma vie, j’ai détesté tout ce qui avait trait à la cuisine (sauf le fait de manger, évidemment !). Du coup, je laissais ce domaine à mon épouse. D’un commun accord, j’entend. Parce qu’elle avait bien vu que quand j’entrais dans une cuisine, j’étais comme un gosse en couche-culotte devant faire un puzzle de cinq cents pièces : complètement largué ! Toutes les fois où ma chère et tendre m’avait demandé d’être son assistant, elle avait été impressionné par ma capacité à faire exactement l’inverse de ce qu’il fallait faire, par mon absence totale de logique et de connaissances dans le domaine. En tout cas, il est clair que le fait de cuisiner me paraissait être un parcours du combattant. Un parcours à faire alors qu’on est unijambiste et manchot. Mais la vie est parfois mystérieuses, et il y a quelques mois, l’envie de cuisiner m’est venue. Comme une épiphanie. Un jour, donc, j’ai décidé de préparer le repas du soir pour ma famille. Oh, rien de bien difficile, pour commencer : des lasagnes. Mais c’était apparemment déjà trop. C’était tellement raté que mon plat préparé avec amour et une cuisson beaucoup trop longue a fini à la poubelle. Mais j’ai décidé de m’accrocher, et une semaine plus tard, j’ai recommencé. Ma femme a bien tenté de tuer dans l’oeuf ce goût pour la cuisine, sous le ridicule prétexte que mes plats étaient atroces, mais je me suis obstiné. Et lentement, je me suis perfectionné. Trop lentement au goût de ma femme, évidemment, qui a fini par m’offrir ce cours de cuisine à Valence. Je n’y suis peut-être pas devenu un cuisinier hors pair, mais je suis aussi fier qu’un enfant à qui on aurait offert un sac de billes ! Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du blog sur cette activité de ce atelier de cuisine à Valence qui est très bien fait sur le sujet.
Mois : novembre 2017
Consommation d’amphétamines
L’amphétamine et la méthamphétamine sont deux stimulants apparentés consommés en Europe, bien que l’amphétamine soit beaucoup plus consommée. La consommation de méthamphétamine est historiquement limitée à la République tchèque et, plus récemment, à la Slovaquie, même si ces dernières années ont vu des augmentations de consommation dans d’autres pays. Dans certaines séries de données, il n’est pas possible de distinguer ces deux substances; dans pareils cas, le terme générique d’amphétamines est utilisé. Les deux substances se prennent par voie orale ou nasale et, dans quelques pays, leur injection est courante chez les usagers problématiques. La méthamphétamine peut aussi être fumée, mais cette voie d’administration n’est pas fréquemment signalée en Europe. Selon les estimations, 12,5 millions d’adultes européens (âgés de 15 à 64 ans), soit 3,8 % de cette tranche d’âge, auraient déjà consommé des amphétamines à un moment ou l’autre de leur vie. Il ressort des dernières données relatives à la consommation d’amphétamines dans la tranche d’âge où la prévalence de ces drogues est la plus forte que 1,3 million (1,1 %) de jeunes adultes (de 15 à 34 ans) auraient consommé des amphétamines au cours de l’année écoulée, les dernières estimations nationales de la prévalence s’échelonnant de 0,1 % à Chypre, au Portugal et en Roumanie à 3,1 % aux Pays-Bas. Les données disponibles révèlent que, depuis l’année 2000 environ, la plupart des pays européens font état d’une situation relativement stable en ce qui concerne les tendances en matière de consommation. Parmi les pays qui ont réalisé de nouvelles enquêtes depuis 2014 et qui ont communiqué des intervalles de confiance, deux ont signalé des estimations plus élevées par rapport à celles de l’enquête comparable précédente, dix, une tendance stable et deux, des estimations plus faibles. Une analyse statistique des tendances en matière de prévalence des amphétamines au cours de l’année écoulée chez les jeunes adultes ne peut être faite que pour un petit nombre de pays. En Espagne, en Lettonie et au Royaume- Uni, des tendances à la baisse durables peuvent s’observer. En revanche, la Finlande connaît une augmentation de la prévalence depuis 2000. Selon l’analyse des eaux usées municipales effectuée en 2016, les charges de masse d’amphétamines variaient considérablement en Europe, les niveaux les plus élevés ayant été signalés dans des villes du Nord de l’Europe, tandis que des niveaux bien inférieurs ont été décelés dans des villes du Sud. Parmi les 32 villes disposant de données pour 2015 et 2016, 13 ont signalé une augmentation, neuf, une situation stable et dix, une diminution. Dans l’ensemble, l’évolution des données de 2011 à 2016 indique des tendances relativement stables pour l’amphétamine. La consommation de méthamphétamine, généralement faible et traditionnellement concentrée en République tchèque et en Slovaquie, semble désormais avoir atteint l’Est de l’Allemagne et le Nord de l’Europe, particulièrement des villes de Finlande. En 2015 et 2016, parmi les 30 villes disposant de données sur la méthamphétamine présente dans les eaux usées, 13 ont signalé une augmentation, dix, une situation stable et sept, une diminution.