l’Allemagne se met à l’arabe

La plupart des réfugiés accueillis sur le sol allemand sont originaires de pays arabes, principalement de Syrie. Pour les aider à s’intégrer, l’initiative est née de multiplier les écoles d’arabe.  En pleine crise migratoire, l’Allemagne compte un grand nombre de réfugiés de pays arabes, principalement Syriens. Selon des statistiques officielles, 22,7 % des migrants se trouvant actuellement en Allemagne sont des ressortissants de ce pays secoué depuis 6 ans par la guerre. Pour aider quelque 320 000 enfants de migrants à s’adapter dans le pays d’accueil, certains Allemands proposent d’ouvrir de nouvelles écoles d’apprentissage de l’arabe. Le président de Kühne Logistics University, Thomas Strothotte, a ainsi proposé d’introduire l’arabe en tant que matière obligatoire dans toutes les écoles primaires. Selon lui, cela permettra d’établir un équilibre : les enfants arabes apprendront l’allemand et les Allemands apprendront l’arabe.  Le politologue Naji Abbas affirme que le nombre de cours d’arabe a augmenté de manière significative ces derniers mois. Ceux qui s’y inscrivent sont des employés du ministère des Affaires étrangères, du gouvernement et d’autres établissements officiels. L’Allemagne veut défendre ses intérêts au Proche-Orient. Or, pour ce faire il faut maîtriser la langue utilisée dans cette région. Au cours des dix années à venir, on attend une augmentation de la popularité des cours d’arabe. Qui plus est, le gouvernement envisage de mettre en place des départements d’apprentissage de cette langue dans ses ministères, notamment dans ceux qui établissent des liens actifs avec les pays arabes. Ansaf Azzam, directrice exécutive d’une école auprès d’un centre arabe à Berlin, a confirmé dans un commentaire à Sputnik que le nombre de classes augmentait. Selon elle, la tendance est au développement des cours d’arabe à l’école et il y a des chances que le parlement approuve l’initiative de le rendre obligatoire à l’école afin de répondre aux besoins de la situation qui s’est créée dans le pays. Ceci serait profitable et pour la politique et pour l’économie allemande. La plupart des réfugiés accueillis sur le sol allemand sont originaires de pays arabes, principalement de Syrie. Pour les aider à s’intégrer, l’initiative est née de multiplier les écoles d’arabe.  En pleine crise migratoire, l’Allemagne compte un grand nombre de réfugiés de pays arabes, principalement Syriens. Selon des statistiques officielles, 22,7 % des migrants se trouvant actuellement en Allemagne sont des ressortissants de ce pays secoué depuis 6 ans par la guerre. Pour aider quelque 320 000 enfants de migrants à s’adapter dans le pays d’accueil, certains Allemands proposent d’ouvrir de nouvelles écoles d’apprentissage de l’arabe. Le président de Kühne Logistics University, Thomas Strothotte, a ainsi proposé d’introduire l’arabe en tant que matière obligatoire dans toutes les écoles primaires. Selon lui, cela permettra d’établir un équilibre : les enfants arabes apprendront l’allemand et les Allemands apprendront l’arabe.  Le politologue Naji Abbas affirme que le nombre de cours d’arabe a augmenté de manière significative ces derniers mois. Ceux qui s’y inscrivent sont des employés du ministère des Affaires étrangères, du gouvernement et d’autres établissements officiels. L’Allemagne veut défendre ses intérêts au Proche-Orient. Or, pour ce faire il faut maîtriser la langue utilisée dans cette région. Au cours des dix années à venir, on attend une augmentation de la popularité des cours d’arabe. Qui plus est, le gouvernement envisage de mettre en place des départements d’apprentissage de cette langue dans ses ministères, notamment dans ceux qui établissent des liens actifs avec les pays arabes. Ansaf Azzam, directrice exécutive d’une école auprès d’un centre arabe à Berlin, a confirmé dans un commentaire à Sputnik que le nombre de classes augmentait. Selon elle, la tendance est au développement des cours d’arabe à l’école et il y a des chances que le parlement approuve l’initiative de le rendre obligatoire à l’école afin de répondre aux besoins de la situation qui s’est créée dans le pays. Ceci serait profitable et pour la politique et pour l’économie allemande.